SOMMAIRE
MALO MAG+
Retrouvez ci-dessous toutes nos publications Malo Mag+.
MALO MAG #41
7E ETAPE DU TOUR DE France SAINT-MALO-MUR-DE-BRETAGNE, VENDREDI 11 JUILLET 2025
« La foule tout au long du parcours, et des paysages magnifiques ! »
Le Tour de France, l’une des plus belles des épreuves sportives, tout le monde en est d’accord. L’une des plus médiatisées, certainement… la plus populaire, assurément ! La preuve par l’image, à bord d’un véhicule de la Caravane publicitaire, aux couleurs du Gaulois.
9 h – Chaussée des Corsaires
Symboliques, iconiques pour certains, les chars arborent fièrement les couleurs des sponsors de l’événement. Vache-qui-rit, Astérix et Obélix, Cochonou, Le Gaulois, Orangina… 37 marques sont représentées sur ce tour 2025. En ce 11 juillet, ils sont rassemblés chaussée des Corsaires, qui pour l’occasion a pris un petit air de Sainte-Ouine !
Caravaniers, chauffeurs, manageurs, tous s’agitent autour des derniers réglages. Le positionnement dans la caravane, les stocks de goodies… mais aussi la sécurité des passagers (les harnais sont de rigueur, pas question de bouger pendant les heures qui vont suivre !).
« J’adore voir les coulisses ! C’est super qu’on puisse s’approcher aussi près des chars… »
9 h 35 – Place à la chauffe !
Les 400 caravaniers, au milieu de leurs véhicules et sous l’œil amusé des visiteurs, donnent de la voix, échauffent leurs corps. Les deux seront bien éprouvés au cours de cette journée qui va être longue, avec une étape de 197 km, et éprouvante : les gestes sont répétitifs (le lancer de goodies, c’est tout un art !) et la dynamique est à maintenir jusqu’au bout du parcours
9 h 45 – Mylène… de l’énergie à revendre !
À bord du char de tête Le Gaulois, Mylène nous accueille. 26 ans seulement, allure athlétique – elle est traileuse -… et déjà son 5e Tour de France en tant que caravanière. « Le Tour ? ça fait un peu une bulle dans notre vie », déclare la jeune femme qui travaille dans le domaine de la sécurité à Paris et qui chaque année pose 3 semaines de congés pour passer du temps avec ses copains du tour. « On vient ici pour l’ambiance, une fois qu’on y a gouté, on y revient ». Son coéquipier Arthur confirme : 10 ans qu’il est accro !
Nicolas, chauffeur : 20 ans d’expérience !
Aux manettes du char de tête, Nicolas est fidèle au poste depuis 20 ans. C’est vrai qu’il en faut de l’expérience pour manœuvrer ce genre d’engin, entre la foule qui parfois déborde sur la route, les badauds prêts à tout pour récupérer le porte-clef ou le bob convoité, les enfants qui s’échappent… mais aussi les accélérations et les manœuvres qu’imposent les repositionnements dans la caravane après les pauses techniques (entendez, pauses pipi). Dans la caravane, on garde sa place, de la ligne de départ à la ligne d’arrivée !
9 h 55 – Prêts ? Prêts !
« Vous avez mis de la crème solaire ? » « Vous êtes bien attachés ? ». Tandis que Mylène règle ses équipements de sécurité, s’assure que ses énormes baluchons de goodies sont bien à portée de main… Arthur règle son oreillette et son micro. On est prêts
10 h 05 – La caravane s’élance…
Dans un brouhaha parfaitement organisé, la caravane s’élance. Les LCL en tête, suivis de la gendarmerie, puis Skoda. La mise en place du cortège est huilée !
10 h 15 – C’est parti pour 5 heures !
Place aux 8 véhicules Le Gaulois. C’est parti pour 5 heures de route, entre Saint-Malo et Mur-de-Bretagne. Une étape en hommage au dernier Français vainqueur du Tour, Bernard Hinault, il y a 40 ans. Calorguen où il demeure, et Yffiniac où il est né sont au programme !
« Faire sourire et donner du bonheur », elle est là la gratification première des caravaniers, « recrutés pour leur bonne humeur, leur caractère jovial »… mais aussi leur sérieux et certainement une réelle capacité à gérer l’effort physique.
Le saviez-vous ?
Pour les caravaniers, le taux d’alcool accepté, c’est zéro !
L’organisation s’en assure avec des contrôles inopinés.
Tout en assurant des chorégraphies et l’animation audio du char, Mylène et Arthur vont distribuer 3 500 goodies en près de 5 heures. Toujours debout, bras levé, gestes sûrs – « on vise le sol, plutôt loin de la route, ou les cibles », de celles qui fleurissent désormais de part et d’autre du convoi : faux et vrais paniers de baskets, bassines, et autres chamboule-tout. Bon plan également : le balcon ! « Notre convoi Le Gaulois distribue près de 600 000 goodies tout au long du Tour, des objets utiles* ». Ça, c’est pour ceux qui soutiennent mordicus qu’ « ils donnent plus rien ! », que « si, si, c’était plus généreux avant ! ». C’est peut-être qu’il y a du monde partout, et beaucoup ? À Saint-Malo, pas moins de 105 000 personnes sont venues encourager les coureurs…
* Capes de pluie, décapsuleurs…
10 h 10 – La caravane sur le Sillon
Après un bain de foule sur l’esplanade, direction la ligne officielle du départ à l’entrée de Saint-Méloir des Ondes.
Arrivée dans le centre de Paramé, où la caravane est là-aussi très attendue… notamment par les résidents de Notre-Dame des Chênes !
11 h 05 – Vu sur le bord de la route…
Qu’ils soient là pour les coureurs ou la caravane, les spectateurs du Tour assurent eux aussi le show tout au long du parcours. Avec force déguisements, décorations géantes, stands familiaux, mises en scène loufoques – on ne compte plus le nombre d’anniversaires, d’annonces de naissances imminentes ou de demandes en mariage en ce 11 juillet !
Classique sur la caravane… se faire doubler par des tomates ou des bottes de poireaux …
14 h 45 – Pause technique !
C’est au pas de course, au milieu des champs, que nous sommes autorisés à marquer une pause technique… « Le plus vite possible ! ». Le temps que le véhicule retrouve sa place dans le convoi, « la distribution et l’animation sonore sont interrompues temporairement »…
14 h 50 – Mur-de-Bretagne…
La folie est au rendez-vous ici aussi, dans ce village du centre-bretagne qui a les faveurs du Tour, notamment grâce à sa célèbre côte : 2 km à 6,9 %, pentes à 15 %.
15 h
Les chars franchissent la ligne d’arrivée, se délestent de leurs invités… et filent se stationner à quelques kilomètres de là. Les caravaniers se retrouveront le soir, pour le repas, moment festif pour certains… plus tranquille pour d’autres qui iront se coucher tôt… « On doit savoir gérer la fatigue… sourit Mylène, c’est long 3 semaines ! »
« Entre les paysages, le soleil et l’ambiance, c’est la plus belle étape depuis que nous sommes partis ! »
Merci à toute l’équipe de la caravane publicitaire Le Gaulois pour son accueil et cette immersion dans les coulisses du Tour de France.
BIENVENUE À LORETTE !
Le samedi 30 août, l’éco-quartier de Lorette était en fête : la Ville organisait une inauguration pour saluer les premiers habitants, entrés dans leurs logements en 2025, et pour inviter les Malouins à découvrir ce patrimoine rénové, valorisé en un lieu de vie, d’habitation et de services. La Journée Porte Ouverte, comme si vous y étiez…
Le symbole était évident : le ruban fut coupé sous l’arche de l’ex-caserne. De là, les élus et les officiels, les partenaires et les services municipaux, mais aussi un grand nombre de curieux, voisins ou pas, et bien des habitants actuels ou futurs de Lorette, tout un cortège a remonté l’avenue de Lorette pour rejoindre le site du patio jardin où fut prononcée l’allocution de bienvenue.
Pendant qu’était brièvement rappelée l’histoire de cette caserne de Lorette occupée ; depuis 1933, par la Garde Républicaine, l’armée française, les troupes allemandes, puis la Gendarmerie jusqu’en 2010, d’aucuns prenaient en photos des photos d’histoire et de souvenirs.
D’autres visiteurs préféraient se rassembler, allée Pierre Demalvilain, pour une des balades découvertes. Au passage, des panneaux indiquaient les ressources de la biodiversité locale, les plantations à venir, le bâti ancien rénové mêlé aux réalisations neuves. On comprenait de visu le caractère “éco-” de ce ”quartier” qui a été repensé dans son ensemble, environnement durable et mobilités douces compris.
Avec 430 logements programmés, l’éco-quartier est ouvert à tout type de propriétaires ou de locataires, de tout niveau de ressources : Lorette vise l’accueil de familles et d’habitants de tout âge. La journée portes ouvertes du 30 août réalisa cette mixité.
« Dessine-moi Lorette »,
« Ensemble, embellissons la planète », semblaient répondre la céramiste Anne-Claire Anseaume et son élève du moment.
À ce jeu-là, l’habile “conteur bulleur” de Bubble Show apporta sa magie et bien des sourires dans les yeux.
« L’avenir sera ce que vous en ferez” : n’était-ce pas l’invitation générale ? Sur le parvis du Mess d’hier, bien des stands y invitaient : atelier Malouin Malin, jeux en bois, association Les Voisins du Phare, choisie pour animer et gérer le site. En attendant le concert de Musikat, un public de plus de 500 personnes a pu également visiter le Village des Constructeurs et faire une pause à la guinguette À la bonheur et à son food-truck…
« Semper fidelis », l’hermine du blason de la Ville veillait, témoin de la biodiversité présentée par le Cabinet de Curiosités de l’association Rives pour Saint-Malo Agglomération. Symbole vivant, garant de l’avenir de cet éco-quartier à vivre et à partager.
Bienvenue aux nouveaux habitants de 2025 et à tous ceux qui rejoindront les logements et l’esprit de Lorette !
Quai des bulles
Toute les infos et le programme sur :quaidesbulles.com
MALOMAG : ce que dit l'enquête de lectorat...
En juin, le cabinet Enquête et Opinion a mené une étude de lectorat du magazine municipal. 302 Malouins ont été interrogés par téléphone sur leur connaissance du magazine en tant que support d’information municipale, leurs habitudes de lecture, leur appétence pour le papier, leur intérêt pour les canaux d’information numérique, leurs souhaits d’évolution…
Les résultats détaillés sont consultables ci-dessous :
MALO MAG #40
BUDGET VERT : la ville intègre de nouvelles manières de gérer les dépenses municipales
Chaque année, les collectivités votent le budget qui leur permettra de financer leur fonctionnement et les grands projets qui structurent leur territoire. Écoles, sport, culture, voirie, patrimoine historique, aménagement urbain, voies cyclables, espaces verts… sont autant de champs d’actions qui nécessitent des investissements importants.
En 2024, la Loi de finances a institué le budget vert, créant une nouvelle classification des dépenses budgétaires et fiscales selon leur impact sur l’environnement et une identification des ressources publiques à caractère environnemental. L’enjeu : les dépenses municipales contribuent-elles ou non à limiter les impacts du dérèglement climatique ? Dès 2023, la Ville a expérimenté une démarche de budget vert. Celle-ci a été initiée sur le budget 2024 pour les dépenses d’investissement.
En 2025, pour la première fois, lors de la présentation des résultats 2024, le budget de la Ville fera l’objet d’une auto-évaluation de l’impact réel des actions communales en faveur de la transition écologique. Chaque dépense d’intervention sera critérisée en fonction de sa contribution à la réduction de la production de gaz à effet de serre : Favorable, Neutre, Défavorable, Analyse à approfondir.Pour 2025, les prévisions sont les suivantes : 60 % des dépenses classées dans la catégorie “neutre” (acquisition de l’ENSM…), 23 % “favorable” (ex. plantation d’arbres, éclairage public en leds, voies vertes…), 13 % “défavorable” (créa-tion de parkings, achat de véhicules thermiques…), 4 % “à approfondir” (projets en phase d’étude). La mise en place d’un budget vert ne se limite pas à un simple rapport financier. Il est un outil essentiel pour bâtir une stratégie de transition écologique solide.
> En savoir plus la stratégie de transition écologique de la Ville
MALO MAG #39
RETOUR SUR LA 1re NUIT DES CONSERVATOIRES EN IMAGES
Vendredi 31 janvier, plus de 350 personnes, familles, amis mais aussi extérieurs, ont pris part à la 1re Nuit des Conservatoires de Saint-Malo. L’occasion de découvrir les 3 sites qui forment les amateurs et professionnels, diffusent le spectacle vivant et soutiennent toutes les pratiques artistiques dans le domaine de la musique, de la danse ou du théâtre, soit l’auditorium du parc des Chênes, L’Islet et le Pôle Jeunesse.
« Un véritable succès », se félicite Dimitri Robine, directeur du Conservatoire.
Rendez-vous est déjà pris pour 2026 !
PLAN LOCAL D'URBANISME
Enjeux
Le PLU traduit le projet politique d’aménagement et de développement durables du territoire de Saint-Malo pour les 10 prochaines années.
4 axes de travail : construction de 500 logements par an, pour les familles, les jeunes actifs ; préservation de l’environnement ; maintien du développement économique ; développement des mobilités douces.
Étapes-clés
Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
document qui définit les orientations du projet politique communal pour le développement du territoire sur les 10 prochaines années.
Règlement
règles écrites (règlement écrit) et graphiques (plans de zonage) qui viennent définir les droits à construire.
Règlement graphique (zonage)
plans qui font apparaître les limites de zones (urbaines, agricoles, naturelles, à urbaniser), de périmètres d’intentions opérationnelles et les secteurs ou éléments bâtis, espaces verts ou boisés, zones humides à protéger et valoriser. Chaque élément graphique est défini et induit des règles spécifiques édictées dans le règlement écrit.
Orientations d’aménagement et de programmation (OAP)
orientations définies pour l’aménagement à termes de certains secteurs identifiés et de futures zones à urbaniser (OAP sectorielles). L’OAP thématique définit, à l’échelle de la ville, des orientations en matière d’intégration des enjeux environnementaux dans les projets d’aménagement et de construction.
Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)
secteur qui présente un grand intérêt écologique abritant la biodiversité patrimoniale. Ce type de secteur est un outil de connaissance et d’aide à la décision.
Espaces naturels sensibles
politique de protection et de gestion des espaces naturels mise en œuvre par le département. Cette politique a pour objectif la préservation de la qualité des sites, des paysages et des habitats naturels.
Espaces boisés classés
présentant un intérêt environnemental fort nécessitant de protéger les arbres notables.
Espaces Verts à protéger
boisements présentant un intérêt environnemental.
Réservoirs de biodiversité
espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée.
Corridors écologiques
ensembles plus ou moins continus, de milieux favorables à la vie et au déplacement des espèces végétales et animales.
Continuité écologique
réseau de connexions nécessaires au bon fonctionnement des écosystèmes.
Surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables
surfaces perméables pour l’air ou l’eau, avec ou sans végétation.
Coefficient de biotope par surface
il décrit la proportion des surfaces favorables à la nature (surfaces perméables, pleine terre, arbres, etc…) par rapport à la surface totale de l’unité foncière.
Cônes de vue
périmètres dans lequel les constructions, installations et aménagement sont réalisés de manière à préserver la qualité de la vue sur l’élément patrimonial ou paysagé protégé.
Parcs et jardins d’ornement privés à préserver
éléments d’intérêt fort et identifiés au titre d’une protection patrimoniale.
Logements abordables
logements proposés à la vente ou à la location pour les ménages modestes et dont les prix fixés sont inférieurs à ceux du marché (exemples : BRS).
Zone agricole protégée
secteur équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou écologique des sols.
Pôle multimodal
espace qui regroupent plusieurs modes de déplacement et qui facilitent le report d’un mode à l’autre.
DANS MON QUARTIER : UN NOUVEAU MARCHÉ À LA DÉCOUVERTE ? MALOUINS, RIVERAINS : DONNEZ VOTRE AVIS
Pour toutes questions, veuillez svp contacter depusage@saint-malo.fr
2e ÉDITION DE "LIBÉRONS LA NATURE" : NATURE EN VILLE, VIVE LA COHABITATION !
En 2024, le sujet vous a questionnés, inspirés, passionnés. La Ville reconduit l’événement du 17 au 27 avril 2025. Au programme, une édition allongée de trois jours, une trentaine d’animations proposées pour fédérer les habitants, petits et grands, autour de la préservation de la biodiversité. Animations, rencontres, ateliers sont autant d’occasions de s’informer et de changer notre regard sur notre cohabitation avec le vivant en milieu urbain.
Parmi ses temps forts, une journée participative d’inventaire de la biodiversité au parc du Miroir aux Fées le 17, des visites « Restaurer les remparts et la biodiversité… » le 23, une conférence interactive du photographe animalier en milieu urbain Thomas Jean le 18… Le Marché aux Fleurs clôturera l’événement les 26 et 27 avril à La Briantais.
Découvrez ci-dessous les interviews de deux experts intervenant lors de cette seconde édition
Interview : Thomas Jean, le photographe-animalier bientôt à « Libérons la nature »
Thomas Jean est photographe animalier. Son terrain de jeu, ce n’est ni la jungle amazonienne ni la savane africaine ni même nos forêts européennes. Il
Interview « Libérons la nature » : Les rêves aventureux et sous-marins de Pierre Corbrion
Pierre Corbrion, guide naturaliste et conférencier, photographie le peuple de la Rance : poissons, anémones, hippocampes ou encore crevettes, c’est une balade passionnante et foisonnante
MALO MAG #38
CHANTIER BROUSSAIS / DINAN EN IMAGEs
Depuis le 30 septembre 2024, des travaux ont été engagés dans les rues Broussais et de Dinan, au cœur de l’Intra-Muros, afin de moderniser ces espaces et de les rendre plus accessibles. Ces chantiers s’inscrivent dans la continuité des aménagements réalisés sur l’esplanade Saint-Vincent, avec pour objectif de faciliter la circulation des piétons et d’améliorer le cadre de vie dans ce secteur emblématique de Saint-Malo.
Une pause pendant les vacances de la Toussaint :
Durant les vacances scolaires, les travaux ont été suspendus pour limiter les nuisances et permettre aux visiteurs et habitants de profiter pleinement de l’Intra-Muros. Pendant cette période, les promeneurs ont pu découvrir une œuvre street art éphémère réalisée dans la rue Broussais. Conçue par les artistes locaux Axobzh, Philippe Kalvez, et Rabab, cette fresque originale a célébré le patrimoine malouin avant d’être recouverte par les pavés à la fin des vacances.
Travaux en cours jusqu’au 6 décembre :
Les travaux se poursuivent désormais jusqu’au 6 décembre 2024, modifiant temporairement la circulation et interdisant le stationnement dans ces rues. Malgré ces contraintes, les commerçants restent ouverts et continuent d’accueillir chaleureusement leurs clients.
Handi'malouines
Trois semaines pour changer de regard sur le handicap
Du 26 octobre au 16 novembre, la Ville de Saint-Malo a organisé la première édition des Handi’Malouines : trois semaines d’événements pour sensibiliser les Malouins et Malouines aux différentes formes de handicap.
Plus de 30 animations ont rythmé cette période, avec des conférences, des ateliers, des portes ouvertes, des projections, et des activités sportives adaptées.
L’objectif ? Favoriser la compréhension et l’inclusion des personnes en situation de handicap dans tous les aspects de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de l’école, du travail ou des loisirs.
Avec les Handi’Malouines, Saint-Malo réaffirme son ambition d’être une ville inclusive, ouverte à tous. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !
Découvrez les moments marquants en images :
MALO MAG #37
Julia Levavasseur, 27 ans « Chaque jour je gagne en autonomie… »
« J’ai vécu mon enfance et mon adolescence chez mes parents avec ma sœur. À 16 ans, j’ai été diagnostiquée autiste asperger, mais cela ne m’a pas empêchée de suivre une scolarité en milieu ordinaire jusqu’à mes 19 ans. J’ai emménagé dans mon premier logement en mai 2021 à l’habitat inclusif. (…) J’ai ainsi construit un projet personnalisé qui me permet de travailler sur moi-même, de me rassurer dans mes choix et d’être indépendante. Chaque jour, je gagne en autonomie et je suis fière de ma progression et de pouvoir vivre seule. » (Malo Mag#37 page14)
Julia arrive à Saint-Malo à l’âge de 12 ans, après avoir vécu en Bourgogne. A 16 ans, elle est diagnostiquée autiste asperger, ce qui ne l’a pas empêchée de suivre une scolarité en milieu ordinaire jusqu’à ses 19 ans. En 2021, elle a intégré un habitat inclusif, et se dit aujourd’hui « indépendante ».
« J’ai aménagé dans mon premier logement en mai 2021 à l’habitat inclusif. Il s’agit d’un logement de droit commun, loué par un bailleur social où je peux bénéficier d’un accompagnement éducatif auprès d’une éducatrice. J’ai ainsi construit mon projet personnalisé qui me permet de travailler sur moi-même, de me rassurer dans mes choix et d’être indépendante. Chaque jour, je gagne en autonomie et je suis fière de ma progression et de pouvoir vivre seule. Aujourd’hui, il est difficile pour moi d’envisager une vie professionnelle, je préfère développer des compétences indispensables pour mieux appréhender la société, adapter mon comportement dans un groupe et échanger avec eux, comprendre certains codes sociaux, gérer les imprévus et mon stress, apprendre à mieux me sécuriser et me protéger.
Je me sens bien dans mon logement, j’y ai trouvé ma place et mon rythme, je regrette qu’il n’y ait pas de balcon.
L’acceptation du handicap :
Avant le diagnostic, j’étais victime à l’école d’incivilités et de violences. Certains ont profité de ma vulnérabilité. Pour cette raison, le regard des autres était insupportable.
Lorsque le diagnostic a été posé, il a été difficile pour moi d’accepter mon handicap, de même pour mes parents. Mais j’ai enfin pu mettre un nom sur ce que j’avais et au fil des années accepter ma situation. Aujourd’hui, j’assume la personne que je suis et que je deviens.
Ce que je veux voir évoluer…
J’aimerais que le grand public se sensibilise davantage au handicap et accepte la différence des autres. La méconnaissance de certaines personnes sur l’autisme ou le handicap en général me contrarie. J’apprécie qu’il y ait de plus en plus d’actions ou d’évènements médiatisés au profit du handicap comme les jeux paralympiques ou le festival Regards Croisés à Saint-Malo.
MALO MAG #34
HUGUETTE : DANS LE TOURBILLON DE LA VIE
Huguette parle d’une voix douce. Son débit rapide tente de rattraper une pensée vivace affectionnant les pas de côté, les digressions et les chemins de traverse… (Malo Mag#34 page7)
« Vieillir sans vieillir »
…
À 80 ans, « vivre est son seul projet de vie », dit-elle avec humour ! Vivre par et pour les livres, vivre par et pour ses créations, vivre par et pour faire de nouvelles rencontres. Preuve ultra-vivante que le vieillissement n’est décidément pas une question d’âge, Huguette continue à écumer avec constance et assiduité les manifestations culturelles malouines. C’est ainsi qu’elle a croisé très récemment Isabelle Nanty qui vient de présider le jury de la 15e édition du festival Regards Croisés à Saint-Malo et qu’elle avait perdue de vue depuis une « éternité ». « J’aime ces rencontres joyeuses qui nous permettent de sentir que nous vieillissons sans vieillir », conclut Huguette.
Outre le petit salon dont elle dispose au 4ème étage à proximité de son appartement, Huguette « travaille » depuis l’été 2023 dans un petit espace de création mise à sa disposition au rez-de-chaussée. « L’art étant extrêmement présent dans le parcours de vie de notre résidente, il nous a paru essentiel de faciliter son projet artistique en transformant une cuisine en lieu de création », indique Frédérique Calès, directrice de la résidence autonomie Ernest Renan. Seule condition posée : « Que ce lieu reste ouvert aux autres résidents pouvant être intéressés par cette approche artistique très originale. « C’est pour eux l’occasion de découvrir autre chose que les activités plus classiques déjà proposées dans notre établissement », souligne la directrice qui aime présenter sa résidence comme « un lieu de vie chaleureux où chacun doit se sentir chez soi ».
AGNÈS MARTIN-LUGAND, AUTEUR DE L'HOMME DES MILLE DÉTOURS
La plus belle des récompenses vient des Malouins : « Ils me disent qu’ils se sentent à la maison ». Son sourire est grand…
(Malo Mag#34 page25)
…
Si j’étais…
Un livre sur une île déserte ? Ces Messieurs de Saint-Malo, de Bernard Simiot
Le livre le plus fort ? La Déraison, une expérience d’écriture très forte, une forme de libération. J’y ai laissé le plus de moi-même, de mon inconscient…
Une plage ? Celle du Val, avec son anse, elle me fait vibrer…
Un projet ? Je n’ai pas de plan de carrière, mais oui, peut-être un thriller, même si je rêve d’un roman historique.
Un restaurant ? L’appar’ance… ils ont sauvé notre confinement (rires) !
Un événement ? Pas forcément, j’adore voir la ville bouillonner, mais j’aime aussi quand elle reprend un rythme calme. Je suis souvent partie pendant les vacances scolaires…
Une librairie ? Le Porte-Plume, j’en suis la marraine.
Un mantra ? « Rien n’est écrit, rien n’est terminé ».
Message transmis aux lycéens de l’Institution, alors qu’elle était invitée par l’association « Un artiste à l’école » à présenter son parcours. Un message puissant adressé aux jeunes, par celle qui avait été taxée d’un « Faiblesse à l’écrit » au moment du Bac de français…
